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Les livres de Go sont un moyen très efficace pour progresser. Il en existe pour tous les niveaux, avec des approches parfois très spécifiques du jeu : fuseki, joseki, chuban, yose ou encore les tsumego.

En français, le fuseki correspond à l’ouverture du jeu, les 30 à 50 premiers coups, lorsque les joueurs prennent position sur l’ensemble du goban.

Les joseki sont des séquences de jeux de 6 à 30 coups, qui permettent d’obtenir un résultat local équilibré entre les 2 joueurs, ils font l’objet d’énormément de recherche par les professionnels, qui les compilent dans des dictionnaires. Les joseki sont des outils très utiles au joueur de Go, pas forcément indispensables pour les débutants, mal utilisés ils peuvent se retourner contre leur utilisateur.

Le chuban correspond au milieu de partie, lorsque les joueurs développent leur stratégie. Mais au chuban, c’est le sens du jeu qui importe, l’expérience personnelle. C’est la raison pour laquelle il y a peu d’ouvrage sur cette phase du jeu.

Un proverbe chinois : « Une partie de Go se joue en 3 phases, le fuseki, le chuban et l’abandon ». En réalité,  on appelle la troisième phase le yose. Ce qui correspond à la fermeture des territoire. C’est la partie la plus mathématique du jeu. Une partie de GO commence par un plateau vide offrant énormément de possibilité de jeu, impossibles à dénombrer. Mais plus la partie progresse, plus le nombre de coup potentiellement intéressant diminue. Pour un joueur, le yose commence lorsqu’il parvient à dénombrer ces coups possibles. Il est alors possible de calculer très précisément la valeur de chacun, afin de trouver l’ordre des priorités garantissant la victoire avec la plus grande certitude. Et il arrive qu’un bon yose permette à un joueur de reprendre l’avantage et de retourner la partie.  Cela dit le yose a tout de même ses limites, c’est pourquoi beaucoup de partie se terminent par un abandon après le chuban. Mais s’il on veut être un joueur complet, il faut également s’entraîner pour ne pas craquer à 2 m du bol de sangria, et il existe des livres pour ça.

Et enfin, il y a les tsumego, ce qu’on appel les problèmes de vie ou de mort. Indispensable, il faut commencer par les tsumego, et ne jamais arrêter. C’est le meilleur entraînement pour apprendre à lire les séquences de coups, que ce soit pour les joseki du début de partie, les combats du chuban, ou les fermetures du yose. Plus on les pratiques, plus on voit les pièges, les failles, les faiblesses, dans son jeu ou celui de l’adversaire. Par contre, il faut savoir être patient et chercher des tsumego adaptés à son niveau. Ce sont des exercices qu’il est conseillé de pratiquer régulièrement mais sur lesquels il est inutile de s’acharner.

La plupart des livres de Go se concentrent sur l’un ou l’autre de ces aspects, et qui permettent de travailler ses points faibles. Mais pour les joueurs débutants, qui sont faibles en tout, il existe des bouquins qui proposent un peu à tout.

Après on trouve aussi des livres de parties commentés, souvent écris par les joueurs très célèbres commentant leurs propres parties. Ou par des joueurs moins célèbres commentant des parties de joueurs célèbres dans l’histoire du Go (et donc décédés).

À lire également, des livres techniques, sur les formes des pierres, le sens des coups. Ils sont généralement écrits par les joueur connus pour leur sens de la pédagogie. Leur lecture ne semble pas indispensable mais elle permet d’éclaircir le jeu, de le rendre plus cohérent. Et je les conseil vivement.

Et pour finir, quelques ouvrages, et même un manga, sur le monde du Go et sa culture. Un peu à part, puisqu’ils ne sont pas là pour vous enseigner le GO, mais qui peuvent valoir le détour.

Sur ce, à suivre dans cette section, des articles sur les livres de la bibliothèque de l’AGA, comprendre « nos livres perso que l’on se prête au club ». On est comme ça à l’AGA, on a des livres et on se les prête.

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